jeudi 5 mars 2009

Fin de semaine de Rawk

Vendredi passé c'était le show pour Émilie, une amie à nous.
Elle a eu de la malchance, de la pura mierda del toro. Une histoire rocambolesque. Un dude qui s'infiltre dans la gang de l'appart et qui prend la responsabilité de collecter l'argent et payer les comptes. Supa cool guy I must tell. Un type charmant qui pouvait parler de Gaddamer et des freak folks comme Devandra Benhart et Vetiver. Du jour au lendemain, pow. The guy is gone. Le rent pas payé depuis plusieurs mois, il manque des ordis et d'autres trucs. Tout d'un coup, ca va pas bien. Le dude est parti a San Francisco ca l'air. Ouach...

On avait déja parlé de faire un show dans leur appart un moment donné. Quand c'est arrivé, on a laissé tomber. Quand on a su qu'ils perdaient l'appart, on a décidé de faire un show bénéfice. Mais turns out que le dude est sensé réparer quelques pots cassés. Alors on fait ca gratiss, mais on va vendre de la bière.

Je me pointe en taxi. On trouve pas l'adresse. Le taxi recule dangereusement sur le oneway qu'est St-Laurent à cette hauteur. On voit Le Chinois qui marche sur le trottoir. Merci monsieur le chauffeur de taxi anarchiste, mais je débarque ici. A deux, Le Chinois et moi, on va bien trouver ladite place. Je pacte mon gear dans la voiture de mon pote et on cherche.

On fini par trouver la place, l'adresse était pas la bonne. On monte le gear dans l'appart et pan, on voit la situation: l'appart est vraiment petit. Il est pratiquement impossible d'y tenir un concert rawk. Une chance qu'il est vide.

Les amis arrivent pendant qu'on s'installe. Etienne (Le Chinois mentionné plus haut) commence un set acoustique des chanson de son plus récent album de The Sound Of Sea Animals, groupe pour lequel je tiens la basse. On en profite pour se faire un Lorne Toffer avec moi a la basse et Pwell au drum. Etienne fait une toune obscure de Jack White sur des paroles de Burroughs. Good times.

On va chercher des chips. On boit plus de bière. Je commence par une prestation acoustique et je massacre Runaway Train en l'honneur du douche. Petite toune de Ryan Adams, nouvelle composition et ensuite Half Baked joue. Les voisins se plaignent. On rigole entre amis. On fini. Personne ne reste. On pacte les petits et on va se coucher.

Le lendemain c'est samedi soir. Digit:Missile Command a un show a L'Absynthe avec Chainsawtooth et Bartholin. Pendant la journée, je revisite mon set noise et décousu en me cherchant un costume. Les voisins se plaignent. Je rigole tout seul. Je me trouve un décor: une tête de citrouille qui allume et une bannière de Chinese Democracy. Je me gosse un sceptre avec une tête de styrofoam et un manche a balais et on part.

C'est La Nuit Blanche. Il y a des gens partout. Ce qu'il y a de bien c'est qu'ils sont tous friendly. On me demande si je performe, on me dit qu'on y sera. They all lie. Pourtant, curieusement, la salle est pleine pour le show. Le son est bon. La waitress est super sympathique avec moi. J'ai hate de jouer.

Je joue. Tsss. Le monde ont pas l'air de tripper. Quelques bons moments mais en général c'est pas très enthousiaste. Trop expérimental obviously. Mon speech en latin comme introduction leur a peut-etre fait peur. La barmaid ne m'a plus jamais adressé la parole après ce set la. Mais Bartholin c'est solide et ma soirée est une réussite. Je bois de la bière avec Matthieu Hains, la seule personne que je connais dans ce public nouveau, et je me barre en métro porter mon gear a la maison. J'étais sensé rejoindre Matthieu a L'Esco, mais quand j'ai vu mon home, j'ai fait fuck off. Un guerrier doit savoir se reposer aux moments opportuns.

Fin.

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