lundi 28 septembre 2009

Truth; explained.

When I am sad I create.
When I am happy I procreate.

Where are you when I need back vocals on my songs?

Retour sur le OFF du Lac '09


OFF du Lac 2009

Le bilan

Fier de participer à l’effervescence artistique de la région, le Off du Lac était de retour pour une quatrième édition officielle, du 15 au 19 juillet dernier. Au centre-ville de Sherbrooke, l’été 2009 n’aura peut-être pas été marqué par un excès de soleil et de canicules mais la culture y fit bonne figure sur une base quotidienne.

Les activités estivales étant désormais terminées, une récapitulation d’usage s’impose afin de souligner l’effort derrière ce modeste festival estrien dédié à la découverte musicale. En bref, la petite équipe en charge du OFF du Lac ’09 tire un bilan positif de cette semaine mémorable qui ne fut pas de tout repos.

Encore cette année, le OFF du Lac présenta un nombre record de performances, doublant littéralement la quantité de spectacles présentés lors de l’édition précédente. En termes statistiques : il est ici question de 30 spectacles présentés en 2009, alors que l’édition 2008 n’en comptait qu’une quinzaine au total. Expliquer cette augmentation remarquable est une tâche très simple. Pour la première fois de son existence, le Off du Lac s’est propagé dans tout le centre-ville, visitant cinq lieux de diffusion différents situés dans les environs de la rue Wellington. On parle d’établissements tels que Le Téléphone Rouge, le bar Le Magog, Le Saloon, le Maysen Pub de même que la micro brasserie Bocquébière. Ces partenaires offrirent une vitrine indispensable à plusieurs artistes locaux ainsi qu’à la crème de la scène émergente provinciale.

Les moments mémorables

Chez les visiteurs, le trio Think About Life s’est avéré à la hauteur des attentes. Non seulement leur plus récent album, Family, figure en tête de liste des meilleurs albums canadiens de l’année, mais les chansons interprétées au Téléphone Rouge semblaient insufflées d’une dose massive de joie de vivre et d’euphorie contagieuse.

Performance remarquable également du rappeur Jeune Chilly Chill, en spectacle au Maysen Pub. Devant un public limité, JCC a prouvé être d’une pertinence étonnante avec ses textes bien ficelés et plus intelligents que son attitude festive peut laisser présager. Une autre belle découverte fut faite avec Pom Pom War, dans un registre post-punk cette fois. A sa première visite au Saloon et avec une très courte performance d’environ une vingtaine de minutes, le groupe réussit l’exploit de faire danser un public jusque-là statique.

Les artistes sherbrookois n’étaient pas en reste. Le folk de C-Antoine Gosselin s’est avéré encore une fois impeccable et le public du Bocquébière put constater l’étendue du talent de ce musicien de chez nous. Les membres du collectif Welwitschia furent fidèles à leur réputation de groupe le plus populaire de la ville et se sont enfuit avec le titre de spectacle le plus couru du festival, alors qu’ils présentaient les chansons de leur premier album en carrière. La scène sherbrooklyn, qui avait marqué l’édition ’08 du OFF du Lac, était toujours présente et cette fois-ci avec, en primeur, un nouveau projet nommé The Man Machine. Né des cendres de Sexyboy, le groupe surpris avec son concept technologique innovateur et son énergie toute fébrile à interpréter ses nouvelles pièces sur scène.

Les moments inoubliables ne se limitent bien sur pas à ceux mentionnés plus haut. Faute d’espace, il nous faut passer rapidement sur la soirée bordélique animée par Le Monde Dans Le Feu, l’expérience tactile étrange que fut le Foam Party et la soirée de clôture animée par les improvisations loufoques des Enfants du Feu.

Une tâche ardue

Au terme de cette semaine mouvementée, près de 1000 entrées ont été comptabilisées pour l’édition 2009 du OFF du Lac. Cependant, bien qu’il s’agisse d’une augmentation par rapport à l’année précédente, force est d’avouer que le nombre record d’artistes présents eut pour effet de disperser le public en petits groupes. L’horaire un peu trop serré força malheureusement plusieurs amateurs à faire des choix déchirants. Il était simplement impossible de tout voir, d’être partout en même temps. Certains déploraient l’absence de forfaits, d’autres ont fait la navette entre les établissements en tentant de ne rien manquer de ce véritable marathon.

Coordonner le tout ne fut pas une mince affaire pour le petit comité organisateur que nous sommes. L’équipe 2009 est essentiellement formée de Yann Godbout(fondateur) à la direction générale et artistique et de Geneviève Legault(Le Téléphone Rouge) à la gestion globale de l’évènement. Ce n’est pas tout, d’autres bénévoles ont aussi relevé le défi : Emmanuelle Caron à la réalisation du site internet et présente sur le terrain tout au long du festival, ainsi que Charles Lavoie (In The Undergrowth) à la recherche de partenaires et à l’hébergement. Ils ont travaillé avec nous tout au long de la planification et de l’organisation du festival. Plus tard, pendant l’évènement, quelque bénévoles ont aussi répondu à l’appel du OFF et se sont avéré être d’un grand secours. Merci à vous tous!

Partenaires et support médiatique

Heureusement, les commerçants du centre-ville de Sherbrooke ont prêté main forte à ce comité aussi dévoué que petit, rendant possible cette quatrième édition officielle. Un merci infini aux nombreux commanditaires de l’événement, qui ont garanti des conditions intéressantes aux artistes par le biais d’échanges de services, de repas et de petits cadeaux forts appréciés.

Pour leur part, les médias estriens ont accueilli le OFF du Lac comme jamais auparavant, offrant une visibilité enviable aux artistes de la cuvée 2009. Journaux, radios, télévision et médias internet ont tous répondu à l’appel de la scène émergente. Le comité remercie sincèrement les nombreux médias de ce support indispensable à la relève.

Finalement, au terme de cette édition plus-que-chargée du OFF du Lac, force est de constater que la scène musicale sherbrookoise est non seulement bien en vie, mais qu’elle se bonifie avec le temps. D’année en année, la qualité de ses productions se développe, au même rythme que l’intérêt grandissant qui est porté envers ces créateurs de chez nous et d’ailleurs.


Merci à tous et à toutes, vous rendez tout cela possible!


Yann Godbout, pour le OFF du Lac ’09.
www.offdulac.info

//OFF du Lac ‘09//
Comité : Yann Godbout/Geneviève Legault/ Emmanuelle Caron/ Charles Lavoie
Partenaires : Skalpel Media, St-Ambroise, Bruleries de Café de Sherbrooke, Radio-Energie 106.1 FM, Rock Détente 102.7 FM, CFAK 88.3 FM, Le Tapageur, Le Téléphone Rouge, Bar Le Magog, Bar Le Saloon, Maysen Pub, microbrasserie Bocquébière, Les Suspects de Service.

Artistes : Chinatown, Plaza Musique, The Carps, The Man Machine, Golden Collider, Bad Flirt, The Sound Of Sea Animals, Doll Tree, Welwitschia, Le Monde Dans Le Feu, Pom Pom War, Pedo Pedro, Trash Citrons, Les Chevettes, Ultra Pterodactyle, Brun Citron, Jeune Chilly Chill, Heatdub, Magistral Sound, Dj Huggies, Kraken, Memories Of An Old Man, … l’Abîme Aussi Ancre Son Regard En Toi, In The Undergrowth, C-Antoine Gosselin, Think About Life, Les Enfants du Feu, L’Abordage, Digit :Missile Command.

Laser Faces finally on tape!

Laser Faces, c'est un band de noise expérimental et événementiel dont je fais partie. Les autres parties du Tout, c'est Phil Console et Lucien Zinnato, deux ex-Pornorobo.

On fait du noise, on aime le noise. Le noise c'est l'apothéose de l'intrusion sensorielle. On peut fermer les yeux, on peut s'abstenir de toucher, on peut bloquer en meme temps l'odorat et le gout, mais les oreilles se ferment pas tout seules. Apprendre a aimer le noise, c'est apprendre a aimer la réalité. C'est, comme disait Nietzsche, voir la vie de façon esthétique. Alors on fait du noise. On aime le noise. Tellement qu'on a formé Laser Faces. Tellement qu'on vient de sortir un split K7 sur HoboCult Records.

Si t'en veux tu peux en acheter. Les tapes sont très jolis. Check check check.

My life is a loop.

Premier post en quatre mois. Tu t'es pas ennuyé, je me suis pas ennuyé. Il s'est passé quoi? Ouh lala, pleins de choses, mais tellement les meme affaires que toujours qu'on dirait qu'il ne s'est rien passé. En gros, ce fut des mois d'attentes d'un bord, de préparation de l'autre. Préparation du futur, attente de son arrivée. Vivre le moment présent, ca passe vite.

La j'écris parce qu'il faut. De dire que j'ai une nouvelle inspiration philosophique serait faux. Je lis du Lyotard, j'étudie le post-structuralisme, le structuralisme, l'esthétique chez Hegel et Adorno. C'est ben ben l'fun. Mais honnêtement, les considérations philosophiques ont pris le bord dernièrement. Avoir une petite fille, ca contrecarre des siècles de masturbation rationnelle et d'enculage de mouche. Je suis full dans l'action asteur. Je voulais comprendre le monde, je l'ai compris. Ce qui est dommage c'est qu'il y a des limitations matérielles qui m'empêche de tout raconter a mon tour. Parce que tout a été dit, mais tout n'a pas été vécu.

Basically, le secret de la vie humaine en cette époque scientifique, c'est la répétition. Basically, on peut parler de tout mais la vie est trop vaste pour se laisser prendre dans le simple filet du langage. Basically, la meilleure facon de tuer quelqu'un c'est de l'empecher de parler.

Je pourrais me contenter d'être un passeur. Utiliser mon blog pour dire c'est quoi le nouveau band que je trouve cool. Mais ce que je trouve cool est forcément soumis a moi par un méchant empire qui me gave a coups de plaisirs faciles. Appelle ca de l'hyper capitalisme, appelle ca une époque nostalgique. C'est un fait: l'etre humain aime etre confortable. Je me suis battu contre ca toute ma vie. Parce que ce qui est confortable, c'est ce qui fait la job. Ce qui ne déstabilise pas. C'est la mort. Vivre est un effort et on l'oublie parce qu'on est trop confortable dans sa vie. Trop habitué de vivre.


Whatever, comme premier post en quatre mois je suppose que c'est pas vargeux. L'affaire c'est que je me sens pas mal tout seul. Dans ma lutte, dans ma quete. Mes amis proches me trouvent weird. "Trop intelligent pour la vie que je mene." Ca fait que les bands sont moins disponibles pour pratiquer. Ils n'ont plus envie de faire autant de shows, surtout pas dans des petites salles. Ou bien ils ont succombé a la tentation de la querelle interne. Une querelle tournée vers l'extérieur est productive, voir meme nécessaire. Mais vers l'intérieur, c'est la mort qui guette. Elle guette tout le temps.

La vie, c'est juste une résistance a la mort.

En tout cas, je me retrouve maintenant avec 1) un deal de distribution assez solide for my own taste 2) un local de pratique/studio mega class 3) environ quatre ou cinq albums de matériel potable pret a etre enregistré 4)des gens qui veulent enregistrer 5) pas de monde disponible pour monter les tounes et les enregistrer

c'est comme, il manque toujours quelque chose. c'est ca le devenir. ca veut dire que l'histoire continue.